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Histoires et comptines

17 février 2012

LA CHOUCHOUTTE DE LA MAITRESSE

LA CHOUCHOUTTE DE LA MAITRESSE

 

Il était une fois, une petite fille qui habitait près d’une forêt. La forêt est immense mais elle n’a qu’un seul chemin. Le sentier est bordé de champignons appétissants mais très dangereux. La maîtresse dit toujours qu’il ne faut jamais manger les champignons que l’on ne connaît pas. Au printemps les bourgeons éclatent et les arbres se parent de mille confettis verts. L’été le sol est couverts de clochettes mauves, blanches qui se balancent gracieusement au gré de la bise légère. L’automne, les feuilles rougissent et finissent par tomber, jonchant ainsi le sol pour en faire un tapis moelleux. Dans cette immense forêt les saisons passent et à chaque fois pour la petite fille c’est un émerveillement pour les yeux.

Hormis les nombreux animaux de la forêt, comme les écureuils, les lapins, les renards, les sangliers, les pies, les corbeaux, les hérissons, les taupes ainsi qu’une multitude d’insectes en tout genre, il vit ici, bien à l’abri dans une clairière, près d’un petit ruisseau qui chante, une petite fille qui se prénomme Anna.

Anna est seule. Elle ne sait d’ailleurs pas pourquoi, mais c’est ainsi, elle vit seule dans la forêt. Pas si seule que cela finalement puisque les animaux de la forêt sont tous ses amis. Mais aucun humain dans la forêt à part Anna. Elle n’est jamais triste et s’amuse de tout. Anna est très curieuse et aime apprendre. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle décide un beau matin d’aller à l’école.

Ho, l’école n’est pas très difficile à trouver puisqu’elle se trouve au bout du seul chemin de la forêt, juste au bord de la grande route qui mène au village. Anna n’est encore jamais allé au village, elle trouve que les gens ont l’air un peu trop énervés et elle ne comprend pas pourquoi ils ont toujours les sourcils froncés ainsi qu’un air fâché. Anna préfère donc le calme et la simplicité de sa forêt et de ses amis les animaux.
Cependant, sa soif d’apprendre la pousse à aller au bout du chemin pour franchir le pas de la porte de l’école. La petite fille connaît bien la classe, elle a épié si souvent la maîtresse et les élèves dans la classe, à travers la vitre embuée qu’elle aurait pu elle aussi répondre aux nombreuses questions de la maîtresse si elle l’avait interrogé.

Anna entre donc dans la classe, se présente à tous et toutes : Bonjour, je m’appelle Anna, je suis nouvelle, je veux apprendre.

- c’est comment ton nom ? demande une petite fille couverte de tâches de rousseur et aux cheveux rouges comme le feu
- Chouchoutte. Je m’appelle Anna Chouchoutte.

A peine Anna a-t-elle fini de prononcer son nom, que tous les enfants de la classe éclatent de rires et se mettent à fredonner :

- Anna Chouchoutte, c’est la chouchoutte de la maîtresse.

Anna se met à pleurer et la maîtresse à bien du mal à calmer la classe. La petite fille fait demi-tour et s’apprête à quitter la classe ou décidément personne ne l’aime, lorsqu’un petit garçon tout bouclé, lui prend la main. Il a un sourire d’ange. Il lui explique que les autres finiront par l’aimer puisqu’elle est douce et gentille. Il faut avoir de la patience et pardonner. En attendant le petit garçon qui se prénomme Sam la protégera et lui expliquera les règles de la vie d’ici.

Anna est ravie d’avoir trouvé un ami. Elle s’assoie près de lui en classe et la maîtresse commence son cours. Le reste de la journée se passe bien, malgré quelques « chouchoutte » par-ci, « chouchoutte » par-là.

Anna promet elle aussi à Sam de lui apprendre la forêt. le soir venu, Anna rentre chez elle, dans sa petite maison dans la clairière, par l’unique sentier de la forêt. Demain, une nouvelle journée s’annonce haute en émotion puisque c’est mercredi et que la petite fille à invité Sam à visiter son domaine. Elle ira l’attendre au bout du chemin, pour ne pas qu’il se perde…..on se demande comment il pourrait se perdre ? puisqu’il n’y a qu’un seul chemin ?

A demain donc pour une nouvelle aventure !

Annaïck

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17 février 2012

La petite indienne

La petite indienne

C’est l’histoire d’une indienne de 8 ans qui s’appelle « longs cheveux noirs ». Elle est vraiment très jolie. De grands yeux bleus comme un ciel sans nuage, de longs cheveux noirs, un sourire superbe et pour la rendre encore plus coquine, de petite taches de rousseur sur les pommettes.

Son passe-temps préféré est de s’occuper de son petit cheval « éclair ».
Un poney marron et blanc aussi joli qu’elle. Tous les jours, elle le brosse, soigne ses sabots, démêle sa crinière longue et soyeuse, ainsi que sa queue.
Parfois même « longs cheveux noirs » lui fait des tresses. Comme elle ! ils vont vraiment bien ensemble et tout le monde dans le camp peut constater que ce sont de vrais amis.

On ne les voit jamais l’un sans l’autre.

Tous les jours « ongs cheveux noirs » et « éclairs » s’en vont galoper dans les champs, les prés, les forêts. Parfois ils ne rentrent qu’à la nuit tombée. Ils sont tellement bien ensemble qu’ils en oublient même l’heure, et c’est seulement quand le soleil se cache qu’ils se rendent compte que le temps passe et qu’ils sont bien fatigués au bout du compte. Alors « éclair » se remet au galop et ils rentrent au camp la crinière et les cheveux au vent.

Personne au camp ne leur fait de remarque, tout le monde sait bien que tous les jours c’est la même chose. Et puis on sait bien qu’il ne peut rien leur arriver tant qu’ils sont ensemble. Ils veillent l’un sur l’autre.
C’est comme ça depuis qu’ils se connaissent. Ils dorment dans le même tipi. Bien serrés l’un contre l’autre.
Personne ne leur connaît d’ami. Ils sont toujours ensemble, les autres ne les intéressent pas.
Jusqu’au jour où !
Un petit garçon du nom de « yeux brillants » à cause du reflet du soleil dans ses lunettes, passe au triple galop devant « longs cheveux noirs » et « éclair », qui n’en reviennent pas que quelqu’un d’autre puisse aller aussi vite.
Hop ! vite à cheval ! elle met « éclair » au grand galop et rattrape le petit garçon qui n’est guère plus vieux qu’elle. Sans doute 9 ou 10 ans, mais pas plus. Ils font la course un moment, sautent un troc d’arbre tombé lors d’une tempête précédente, et arrivent dans un endroit magique où les amoureux se retrouvent pour se cajoler de temps en temps.

C’est une clairière, avec en plus une cascade, un peu d’herbe sur la berge pour se reposer, et aussi pour brouter pour les chevaux qui l’ont bien mérité.
Nos deux amis (qui ne se connaissent pas encore) descendent de cheval, et vont s’asseoir au bord de l’eau sur l’herbe.
Au début aucun n’ose parler. Ils s’observent du coin de l’œil. mais d’un coup ils se mettent à parler ensemble. Ils posent des tas de questions. C’est un brouhaha indéfinissable.
STOP ! on recommence dit « yeux brillant ». Tu commences lui dit-il.
Et les voilà qui parlent tranquillement. Ils font connaissance et c’est ainsi qu’elle apprend que la ponette du garçon, s’appelle «clair de lune » (à cause de sa blancheur), et vous l’avez compris que c’est une fille.
D’ailleurs, on dirait bien que « éclair » et « clair de lune » s’entendent à merveille eux aussi.
Ils se frottent le cou et se lèchent le museau.
« Yeux brillants » et « longs cheveux noirs » éclatent de rire en les regardant, se rapprochent, se frôlent, et pour finir se donnent la main.

C’est ainsi que nos deux amis inséparables devinrent nos quatre amis inséparables.
Et le soir venu, quand la joyeuse bande rentre au camp, tout le monde est là pour les féliciter de cette nouvelle amitié.
Ce qui prouve bien que même si vous êtes persuadé de ne pouvoir avoir d’autres amitié que celle que vous vivez en ce moment et bien vous vous trompez.
Car on peut toujours rencontrer d’autres amis, sans pour autant négliger ceux d’avant bien sûr.
Ouvrez votre cœur aux autres, vous verrez, vous aurez une vie remplie d’amis et de joies.
Ainsi vous pourrez partager vos moments de bonheur et même de tristesse.
Les amis sont près de vous pour s’amuser mais aussi pour consoler ne l’oubliez jamais.

FIN

Annaïck

17 février 2012

LA PETITE TOMATE VERTE

LA PETITE TOMATE VERTE


Il était une fois, une tomate, une toute petite tomate qui vivait dans une grande, une très grande serre chez les « Colins ».
Elle est très triste parce qu’elle est toute petite et toute verte, alors qu’autour d’elle, il n’y a que des tomates belles et grosses et rouges, très rouges.
D’ailleurs « les autres » se moquent d’elle sans arrêt. Il n’est pas étonnant qu’elle ne se sente pas bien parmi cette ribambelle de mauvaises langues !
Elle a beau essayer de pousser les grosses rouges pour prendre un peu de soleil, rien à faire, elle est vraiment trop petite, trop frêle pour se mesurer aux autres.
Elle pleure beaucoup la petite tomate verte, et plus elle pleure, plus elle rapetisse.

Tous les matins, deux petits enfants viennent choisir la tomate la plus jolie, qui les régalera pour le goûter matinal de l’école « le 10 heures » comme ils disent.

« les voilà, les voilà » crient en cœur toutes les tomates belles, grosses, rouges, pleines de bon jus, pour les petites bouches.
On s’agite, on crie, on se pousse, c’est à celle qui se montrera sous son meilleur jour, pour être cueillie la première.
Même la petite tomate verte, essaye de se faire voir aux yeux des enfants.

Parfois dans la bagarre, une tomate tombe au sol. La pauvre s’est abîmée et ne connaîtra pas le bonheur suprême de la cour de récré et de la petite bouche des enfants qui soupirent de bonheur quand ils croquent dans la bonne chair rouge et juteuse.

Notre petite, toute petite tomate verte est toujours là elle.
HOURRA ! elle vient de se faire un petit, un tout petit passage entre deux énormes tomates. « pourvu que les enfants me remarquent ».
Mais non. Les mignons ont trouvé beaucoup plus belle qu’elle.
« une pour moi, et une pour toi »
« hum ! vivement 10 heures, on va se régaler. »
ils essuient les deux belles tomates, frottent encore pour les faire briller, oui vraiment ce sont elles les plus jolies.
Les autres tomates se consolent entre elles, et attendent le lendemain que les enfants reviennent.

Mais notre petite, toute petite tomate verte s’est fait son passage, souvenez-vous ! le soleil brille pour elle aussi désormais. Personne ne s’en est aperçu dans la confusion. Elle se met à espérer, hum ! c’est chaud le soleil, elle se met à grossir, grossir, encore et encore, elle commence à rosir, rosir, encore et encore, et jour après jour, elle grossit, elle rosit, jusqu’au jour où : ELLE EST DEVENUE ENORME, SI BELLE, TELLEMENT ROUGE, pas besoin de la frotter pour qu’elle brille, elle est radieuse. Les autres ne parlent que d’elle. vous savez quoi ? je crois qu’elles sont jalouses de sa beauté !
Un vrai bonheur ! quelle vengeance !

Un matin, les deux enfants, poussent la lourde porte de la serre chez les « Colin », tout le monde s’agite comme tous les matins. Quel vacarme ! tout le monde, sauf leaplus jolie de toutes, pas besoin de faire de bruit, on ne remarque qu’elle. Et il faut dire aussi que les autres sont « vertes de jalousie ». quelle rigolade !
Les enfants s’approchent et immédiatement décident de la cueillir pour le goûter.
Elle rougit encore plus, les enfants ont souri. Ils repartent en chantant : « c’est la plus belle, c’est la plus jolie de toutes les tomates la la lère… ».
Une belle fin pour notre tomate qui a fini dans la bouche des mignons, heureuse et comblée d’avoir réussi sa mission.

FIN

ANNAICK

17 février 2012

L'arbre de Noël

L’arbre de Noël

C’est dans une forêt immense où trônent les plus beaux sapins qu’il soit, que commence mon histoire !
Chaque année, des hommes armés de tronçonneuses et de haches, arrivent par dizaines couper un grand nombre d’arbres qui serviront à décorer les maisons pour Noël.
Chaque année, ils s’en retournent, ne laissant derrière eux, que les sapins les moins jolis : les tordus, les trop petits, les gros, les minces, ceux qui ont perdu leurs épines etc.…
Chaque année, un sapin, ni trop moche, ni très joli reste sur place attendre son tour qui jamais ne vient…. Cela fait plusieurs Noël qui passent, et rien ne se passe, personne ne veut de lui. Aujourd’hui, il est devenu très fort, et presque aussi haut qu’une maison ! Je pense même qu’il doit toucher les nuages ! La nuit, quand le ciel est clair, j’ai l’impression que les étoiles sont pendues à ses branches immenses et majestueuses….
Il est assurément le plus joli de toute la forêt. Seulement voilà : il est devenu trop grand pour entrer dans une maison alors personne ne veut plus de lui.
Il n’est pas triste de sa situation, mais il aurait tant voulu regarder et écouter les enfants jouer et chanter en dansant autour de lui ! il aurait tant aimé s’habiller de mille lumières, de guirlandes douces et chaudes ! il aurait adoré écouter le cliquetis des boules multicolores qui s’entrechoquent au gré du vent !
Tans pis, il attendra encore une année, il grandira encore un peu plus sans doute…
Un jour pourtant, un jour avant Noël, une fillette qui admire la forêt, se trouve nez à nez avec un tronc presque aussi large que haut. Elle en reste scotchée sur place. Lisa (c’est ainsi qu’elle se prénomme) lève la tête. Le spectacle qui s’offre à elle est incroyable : le sapin arbore des branches gigantesques, bien droites. Lisa commence à grimper. C’est facile, car les branches forment presque un escalier, il n’y a qu’à grimper prudemment pour ne pas tomber et le tour est joué !
Lisa grimpe, grimpe, encore et encore, branche après branche, jusqu’à ce qu’elle atteint le somment du bel arbre.
Elle a la tête dans les nuages, et le soleil à cette hauteur est chaud et brillant. Quel spectacle, d’ici elle domine toute la vallée, elle devine même sa maison et son grand jardin qui l’entoure !
Vite, elle redescend pour annoncer à papa et maman qu’elle a enfin trouvé le sapin le plus beau de la terre entière et que c’est celui là qu’elle veut pour Noël cette année et les années suivantes…..
Quand papa, voit le sapin géant, il décide de ne pas le couper, mais plutôt de l’arracher précautionneusement afin de le replanter dans le jardin. Aussitôt dit, aussitôt fait et voici enfin le beau sapin dans le jardin de Lisa.
Il faut à Lisa, beaucoup de patience afin de parer le sapin de mille couleurs, de boules, de guirlandes. Elle y passe toute une journée, et encore une journée supplémentaire avant de terminer son chef-d’œuvre. Quand c’est terminé, elle branche la guirlande lumineuse et recule une peu pour voir ce que cela donne : c’est vraiment fantastique, merveilleux, le sapin est le plus joli de la terre entière c’est certain.
Le soir, Lisa décide de grimper dans l’arbre pour voir ce qui se passe « tout là-haut ».
Elle dépasse les nuages, le cliquetis des boules la rassure, et les guirlandes la réchauffent.
La voici tout en haut : le spectacle est divin. Il y a des étoiles filantes, et en plus, il se met à neiger. C’est merveilleux. Il est bien difficile à Lisa de se décider à redescendre, mais il est très tard et elle a grand sommeil.
Le lendemain, le sapin est tout blanc, la neige recouvre tout le paysage, il n’y a que quelques traces de pattes de lapins….
Les enfants de tout le village accourent pour admirer le sapin de Noël de Lisa.
Ils se mettent à faire une bagarre de boules de neige, puis, ils font une ronde autour du sapin et chantent de jolis chants de Noël. Quelle ambiance !
Noël est très proche, les enfants le sentent bien et redoublent leur chants et leurs cris de joie.
Le Père Noël, ne peux pas rater sa maison, ni le village d’ailleurs, car il est éclairé de loin par les guirlandes du sapin de Lisa.
Tout le monde est heureux, le sapin trône de sa fière allure au beau milieu du jardin.
Je pense que chaque année il sera toujours là, rassurant, et ce, durant de nombreux Noël.

FIN

Annaïck

17 février 2012

Le bel arbre rouge

Le bel arbre rouge

Ce n’est pas un arbre comme les autres, vous le verrez bientôt. Il est grand, fin, a de belles feuilles fines et dentelées et un tronc merveilleusement rouge. Comme de l’acajou, ce bois précieux que tout le monde recherche…
Lui, ne sait pas très bien qui il est. Il s’en moque car tout ce qu’il veut, lui, c’est chanter. Enfin chanter ce n’est pas tout à fait le mot, je dirais plutôt siffler. Comme fait le vent dans les feuilles de ses branches.
Mais il ne siffle pas n’importe quand. C’est qu’il est très malin le bel arbre rouge. Il attend que quelqu’un passe près de lui, et il se met à siffler un air entraînant si la personne marche vite ou encore un air triste si la dame semble ailleurs, un air gai pour des enfants qui s’amusent autour de lui, il siffle ce que vous voulez finalement, il le voit dans les yeux des passants et il se met à vibrer.
On le voit même à ses feuilles qui tremblent de bonheur.
Je crois qu’il aime bien rendre les gens heureux.
D’ailleurs tous ceux qui passent par là, cherchent bien d’où vient cette jolie musique, mais personne n’ose croire qu’un arbre est capable de faire ce genre de chose.
Vous y croyez vous ? moi oui, mais chut ! il faut juste écouter !
Un jour, un homme passe, la tête penchée vers le sol. Il semble tracassé, pas triste, juste occupé dans ses pensées.
Le bel arbre rouge se met à siffler. L’homme s’arrête net. L’arbre continue sa jolie mélodie d’une voix fine, comme un rossignol. Plus il siffle et moins il a envie de s’arrêter de jouer. L’homme lui sourie. Mais ! comment peut-on sourire à un arbre ?
Il a enfin trouvé son bonheur ce monsieur. Il court chez lui et revient avec une scie et une hâche. il coupe le bel arbre rouge délicatement, sans lui faire mal surtout.
Non, ne soyez pas triste, vous allez voir, la suite est très jolie.
C’est un monsieur très gentil, vous savez. Il aime beaucoup la nature et tout ce qui l’entoure.
Il rentre chez lui, avec le tronc de l’arbre rouge, qui siffle toujours, on dirait même qu’il est plus heureux qu’avant.
Peut-être a-t-il compris ce qui l’attend !
L’homme se met à tailler dans la chair rouge, il coupe, il taille, il lisse, il caresse le bois comme il caresse la joue d’un enfant. C’est qu’il l’aime son bois rouge. Il le cajole, il lui donne une jolie forme, le lisse encore, encore, jusqu’à ce qu’il soit doux comme la peau d’une pêche. On dirait un instrument de musique ! c’est joli mais pas encore terminé. L’homme travaille sans relâche, il oublie même de manger et de dormir.
Enfin, il semble content de lui. Il vernit le bel instrument rouge, qui siffle toujours gaiement. Il brille de mille feux désormais. C’est la plus belle chose au monde qu’a vu cet homme. Il est tellement heureux qu’une larme de bonheur coule sur sa joue.
Il met des cordes à l’instrument, prend son archer et se met à jouer. Oh ! c’est étrange, on entend plus le sifflement !
Mais c’est normal, il ne faut pas s’inquiéter, il est toujours là, le bel arbre rouge, simplement, il a trouvé un ami, un monsieur bien gentil, qui l’aime et qui chaque jour l’emmène et le fait jouer de la musique devant des centaines de personnes qui s’émerveillent devoir un si beau violon et d’entendre si bien jouer pour eux.
L’arbre et le monsieur sont heureux à jamais. Et vous savez quoi ? je suis retournée dans le parc où se trouvait le bel arbre rouge. Ce que j’y ai vu m’a transformée de joie. Sur le bout de tronc resté en terre, et bien, il y a de petites branches qui grandissent et grandissent chaque jour.
L’arbre est toujours là. Il a sifflé pour moi vous savez.
Il faut attendre qu’il grandisse et nous verrons bien si le monsieur reviendra pour en faire un autre instrument qui rend les gens heureux.
En attendant, écoutez bien dans la forêt et peut-être entendrez-vous un arbre siffleur vous aussi ?

FIN

Annaïck

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17 février 2012

Le jardinier et la citrouille

Le jardinier et la citrouille

Un jardinier s’affaire au potager. Entre les poireaux, les carottes et les choux fleurs, trône une énorme citrouille.
Grosse, bien orange, elle arbore fièrement une petite houppette verte, relié à une grosse tige qui se perd bien profond dans la terre nourricière.
C’est la fin de l’été, le jardinier à fort à faire encore, il reste quelques fleurs qui mélangent leurs couleurs lumineuses au vert des légumes. Il n’oublie jamais non plus d’arroser tout ce beau monde, car il sait que sans eau la vie ne dure pas bien longtemps. Alors chaque jour, le même rituel. Le remplissage de l’arrosoir, pour baigner chaque parcelle de terre du précieux liquide.
Il travaille dur le jardinier et ses légumes le lui rendent bien. Ce sont eux les plus beaux de tout le village.
Il faut le voir, quand, une fois par semaine il traverse la place qui le mène chez lui, en portant fièrement sous le bras son panier de légumes. Personne ne peut l’ignorer. La tête haute, un sourire radieux et fier, mine de rien, il salue chaque personne qui le croise.
Mais sa plus grande renommée lui vient d’autre chose. J’y reviendrai plus tard…

Chaque année, dans le petit village, il y a un concours. Le concours de la plus belle citrouille du village. Pas forcément la plus grosse, mais celle qui aura la plus belle couleur, orange bien vif de préférence, la plus brillante.

Celle qui gagnera aura le grand honneur de trôner sur un beau socle au milieu de la fontaine de l’unique place du petit bourg.

La gagnante, aura le suprême honneur de se voir ouvrir le ventre pour en tirer la chaire sucrée. On en fera une bonne soupe pour la soirée tant attendue. La soirée d’Halloween bien sûr.
Ensuite, après avoir dégusté ce mets succulent, munis à nouveau d’un couteau bien aiguisé, les villageois lui inventeront une large bouche déformée, un nez triangle, et deux gros yeux dominés par de larges sourcils.
A l’intérieur, il y déposeront une bougie et refermeront le couvercle.

Voilà donc ce qui rend tellement connu le jardinier. Car depuis bien des année, c’est lui qui remporte le concours de la plus belle citrouille d’Halloween. l’an dernier, un peintre de la ville voisine est même venu pour immortaliser l’homme et son légume si connus. Ils arborent désormais le mur d’une galerie d’art. Vous imaginez bien la fierté du jardinier, qui de sa vie n’a jamais rien su faire d’autre que de cultiver la terre.

Cette année, la concurrence est rude, car tous les habitants s’y sont mis pour le vaincre.
Mais lui n’a pas peur. Il sait que cette fois encore sa citrouille sera la plus jolie, car il a un secret que jamais il n’a révélé à personne.

Voici donc le jour tant attendu. Des citrouilles il y en a plein la place du village. Le maire et ses adjoints sont rassemblés pour décider laquelle cette année aura le bonheur de trôner au dessus de la fontaine du centre. Le verdict est long et difficile. Ils hésitent un moment entre deux magnifiques spécimens. Le nom du propriétaire est caché sous chacune d’entre elles, pour ne pas influencer leur jugement évidemment.
Cette fois, ils sont bien d’accord et votent à l’unanimité pour celle de droite. Ils soulèvent le légume et annoncent le nom du vainqueur.
Toujours le même !
Le jardinier et son légume sont applaudis.
On prépare la citrouille, allume la bougie et elle prend sa place sur le trône qui lui est réservé pour la soirée.
Les flammes dansent, tournoient au gré du vent, semblent s’amuser. le spectacle est étrange et très joli.

Je le connais moi le secret du jardinier.
Pour toute chose, il faut de l’amour ! ainsi le jardinier qui donne son temps, sa sueur et surtout son cœur à l’ouvrage, obtient l’unique récompense. Celle d’un travail réussi.

Alors n’oubliez pas, si vous voulez gagner, dans n’importe quel domaine, mettez-y votre cœur, soyez patient et n’ayez pas peur de ne pas être à la hauteur. Le travail bien fait mérite toujours une récompense, surtout s’il est fait avec amour.

FIN

Annaïck

17 février 2012

LE PETIT HERISSON

LE PETIT HERISSON

 

C’est l’histoire d’un hérisson, qui refuse de faire du mal aux autres.
Il est très embêté parce qu’avec ses pics si longs et si durs ce n’est pas facile de blesser ceux qui se frottent à lui.
Il faut dire aussi que dès qu’il prend peur, il se met en boule et sort ses pics bien droits pour se protéger.
Mais pourtant, il ne veut de mal à personne. C’est très décevant pour lui.
Une grenouille approche. Oh là là elle saute, il a peur notre hérisson, elle saute vraiment trop haut. Hop ! en boule ! et la grenouille se heure aux piquants bien aiguisés de Monsieur hérisson. Aie aie aie, ça fait très mal. Elle rebrousse chemin et va pleurer et penser ses blessures auprès de sa maman.
Et Monsieur hérisson est toujours seul, pas un ami à l’horizon, et c’est bien normal après tout.
Tiens, voici bichette, la chatte du voisin, oh là là, j’ai peur, vite en boule. Bichette comme la grenouille marche sur les pics pointus et s’en retourne en miaulant très fort.
Zut ! se dit le hérisson, il faut vraiment faire quelque chose, jamais je ne me ferai d’ami dans ces conditions.
Il s’en va trouver Mademoiselle la sauterelle qui ne fait peur à personne, donc, de bon conseil pour lui. Il peut l’écouter sans se mettre en boule, et comprendre ce qui ne va pas avec lui.
Pourquoi ai-je peur de tout le monde comme ça ?
Et pourquoi surtout les autres ne m’aiment pas ?
Et bien, lui répondit la sauterelle, évidemment il n’est pas facile d’avoir des amis, si tu leur fait mal à chaque visite qu’ils te rendent. Me comprends-tu ?
Bien sûr, je comprends, mais comment faire, puisque dès que j’ai peur, mes piquants sortent tout seul, et comme j’ai peur de tout…
Je ne vois qu’un seul moyen ajoute mademoiselle sauterelle. Il te faut vaincre ta peur. Et pour ceci, il n’y a pas 36 moyens. Il te faut affronter tout ce qui te fait peur, en te répétant sans cesse : « j’ai pas peur, j’ai pas peur, j’ai pas peur », tu verras, ça marchera.
Il s’en retourne chez lui, dans son pré, caché sous les fougères, tout près des primevères qui sentent si bon le printemps, et les clochettes bleues qui l’avertissent si quelqu’un s’approche de chez lui.
Tenez, justement, ça sonne, les clochettes tintent, quelqu’un s’approche !
J’ai peur ! aie aie aie ! non surtout pas ça, ne pas penser à ça.
JE N’AI PAS PEUR, JE N’AI PAS PEUR répète le hérisson, tremblant, mais encore il répète la phrase magique, encore, encore et toujours la phrase dans sa tête.
C’est la chatte « bichette » qui passe par là, par hasard, elle chasse une souris et remarque le vilain hérisson qui chaque fois lui fait très mal.
JE N’AI PAS PEUR, JE N’AI PAS PEUR, continue à se répéter notre ami. Et pendant ce temps là, il ne se rend pas compte que bichette s’est approchée si près de lui, qu’il pourrait sentir le souffle sortir de son petit nez rose.
Une autre visite, la grenouille cette fois, fait un deuxième essai pour dire bonjour à Monsieur hérisson, elle saute, saute, jusqu’à lui, tout près de lui, si près, que le hérisson peut presque voir son reflet dans les yeux de la petite rainette.
JE N’AI PAS PEUR, et sans s’en rendre compte, il oublie la phrase et dit bonjour à ses visiteurs, qui n’en reviennent pas d’une telle courtoisie. Plus de piquant, juste des sourires, des mots, il n’arrête plus de parler, le hérisson, il a tant de questions à poser à ses nouveaux amis, tant de choses à comprendre, à regarder, qu’il ne s’arrête pas de jacasser comme la pie, sa voisine du dessus, qui elle aussi est venue voir ce qui se passe en bas.
La famille lapins, les mulots, même le renard et le blaireau sont venu se rendre compte de l’exploit du hérisson.
IL N’A PLUS PEUR, chuchote-t-on dans la foule autour de lui.
Le hérisson est tellement heureux qu’il danse et chante désormais, et tous ses nouveaux amis en font de même, pour fêter l’événement.
Plus jamais le hérisson n’eut peur de rien ni de personne, il n’eut que des amis près de lui.
Et il apprit à ses enfants à ne pas avoir peur et ne pas se mettre en boule sans une très bonne raison.
Il ne faut jamais faire de mal à personne sans connaître ses intentions. Même si cette personne vous paraît effrayante. Il faut toujours se renseigner avant de juger.
Les apparences sont souvent trompeuses souvenez-vous.
Le petit hérisson a bien compris cela et, désormais, il dit toujours bonjour et il ne se met en boule que si celui qui se trouve devant lui lui répond en grinçant les dents. Sinon, ils discutent un moment ensemble et toujours il continue à se faire de nouveaux amis.

 

FIN

Annaïck

17 février 2012

LE PLACARD

LE PLACARD


C’est l’histoire d’un placard qui renferme des tas de choses. Il y en a tellement que je ne sais pas par quoi commencer.
Tout le monde y jette ses choses, comme ça, boum on ouvre la porte et on jette ses affaires n’importe comment. C’est un vrai capharnaüm là-dedans. Mais tout le monde s’y retrouve tout de même.
Il y a d’abord les bottes de maman, des bottes noires, très belles, pour monter à cheval. Elle n’a toujours pas de cheval à elle, mais elle ne désespère pas. Il y a aussi le balai qui sert à effrayer les araignées qui pendent au plafond et puis aussi le ballon de basket avec lequel toute la famille s’amuse quand il fait beau. C’est souvent papa qui gagne et maman qui perd, mais lorsqu’elle gagne, alors on peut l’entendre crier sa joie de très loin, c’est certain.
Dans le placard il y a aussi, les rollers, la trottinette, les vélos, le skate du garçon, la poussette de la fille pour ses poupées et tant d’autres choses, la serpillière pour laver le sol, les gants, les écharpes, et les blousons chauds pour l’hiver, enfin, vous voyez, il y en a vraiment pour tous les goûts

Le placard, lui, en a vraiment assez de ce remue-ménage. D’autant que chez lui, personne ne fait jamais le ménage. On dérange, on le dérange fortement, on claque sa porte, on pousse avec les pieds pour y faire rentrer une chose de plus, mais personne ne se soucie de lui.
Personne n’ose imaginer qu’un placard pourrait se plaindre d’ailleurs.

Mais ce placard là, il peut et il va vous le montrer.
Un jour, il n’y tient plus. Cette fois-ci, « ras-le-bol », la coupe est pleine, trop c’est trop.
Il ouvre de lui-même sa porte brusquement et il expulse le tout de son domaine.
Allez hop ! du balai ! il s’en suit un grand vacarme et un gros désordre dans le couloir.
Quel soulagement ! il paraît tellement grand désormais, qu’on pourrait presque y ranger une voiture.
Toute la famille accourt pour constater les dégâts. Ils sont nombreux malheureusement. Dans la chute, le manche du balai s’est rompu, une botte s’est coincée dans la chaîne du vélo du garçon, du coup le vélo a déraillé, le skate a fait tomber le seau d’eau et la serpillière, du coup le couloir est inondé, c’est vraiment une hécatombe, et encore plus de travail pour la maman, qui se prend la tête dans les mains, et commence à gronder tout le monde.

Le placard lui, est très content. Ouf ! de l’air, il respire, il s’aère, se dépoussière.

Du coup, maman instaure de nouvelles consignes. Celui qui ne range pas ses affaires comme il faut dans le placard, sera puni de dessert. Et c’est aussi valable pour les adultes. Nous sommes bien d’accord papa ?
Premier essai, dès que maman tourne le dos, ils jettent tout en vrac, et ferment violemment la porte. Aussitôt la porte s’ouvre d’elle-même et recrache tout ce que le placard contient.
Mince !
Deuxième essai : pareil.
Zut et re zut, ça ne marche pas comme ça !
Il ne reste plus qu’une solution, c’est de tout ranger comme il faut. Ça va prendre beaucoup plus de temps, mais nous verrons bien.
Au bout d’une heure de laborieux travail, nos 3 compères ont terminé et ne sont pas peu fiers d’eux. la petite fille ferme délicatement la porte, et tous les trois, ferment les yeux, et se bouchent les oreilles.
Il ne se passe rien ! ouf ! cette fois le placard semble bien calme.
Maman passe par là avec le panier pour les provisions. Allez, hop ! au placard, en vrac, comme d’habitude.
Ho ! ha ! oh là là ! s’écrient papa et ses deux mignons.
Tu n’a pas le droit de faire ça. Nous venons de passer une heure à ranger et toi, tu arrives et tu dérange tout ! ha ça non, nous ne sommes pas d’accord.
D’ailleurs le placard non plus ne semble pas d’accord. Il vient juste de recracher la grand sac mauve.
Et bien mes amis, je crois que vous avez bien compris ce qui se passe quand on range et que les autres ne respectent pas votre travail. Je serai punie de dessert comme promis, mais désormais, vous savez ce que ça veut dire de travailler dur pour rien. De devoir recommencer la même chose encore et encore.

Il faut toujours penser à celui qui en payera les conséquences avant de faire une bêtise. Le travail est difficile pour tout le monde, alors respectez bien celui ou celle qui le fait à votre place.
Vous n’en serez que récompensé.

FIN

Annaïck

17 février 2012

LES HISTOIRES A DORMIR DEBOUT D’ARTHUR

LES HISTOIRES A DORMIR DEBOUT D’ARTHUR

Bonjour, je suis Arthur le petit lutin des bois. Je vais vous conter mes aventures : 

Ce matin, au détour d’un chemin dans la forêt, je rencontre la belle au bois dormant, je l’embrasse et……. elle se change en colombe. Elle s’envole aussitôt retrouver le prince charmant que j’ai auparavant rendu aveugle et qui est, depuis de très longues années perdu dans la grande forêt de Cherwood. Quand elle arrive près de lui, sa beauté est si grande que le bon prince vaillant retrouve la vue, l’embrasse tendrement et la colombe redevint jolie princesse.

 

Dans cette même forêt, le même jour, je rencontre un petit lapin et un faon qui s’amusent à poursuivre un papillon jaune. Aussitôt je change le papillon en petite chenille verte. Tandis que la chenille chute, je la munie d’un minuscule parachute pour qu’elle ne se fasse pas mal en tombant sur les feuilles qui jonchent le sol.

 

C’est par une matinée d’automne ensoleillée que je croise par le plus grand des hasards, le bon ami Robin des bois, dans cette même forêt. Il me fait part de son souhait de délivrer la belle Marianne retenue prisonnière dans la maison des 7 nains.
Pour aider mon ami Robin, je décide de faire appel au grand méchant loup. Je lui demande de souffler, souffler et souffler encore sur la chaumière des nains, jusqu’à ce que la maisonnette s’envole et que Marianne soit libre.
Peter-pan qui passe par là, lui prend la main et ils s’envolent au dessus des arbres en chantant gaiement. Ils retrouvent Robin qui embrasse tendrement Marianne sur la bouche.

  

En m’approchant de la clairière, je vois un petit d’homme qui fait de la balançoire sur le ventre d’un gros singe, qui se balance pendu à une branche. Pour lui jouer un petit tour, avec ma poudre magique, je lui fais des bras si longs qu’ils touchent presque le sol et que Mowgli ne peut plus se balancer. Un éléphant fait trembler le sol. J’ai si peur que le change en souris verte. Elle se met à courir dans l’herbe mais un gentil monsieur qui porte un grand et haut chapeau l’attrape par la queue. J’ai peur qu’il la trempe dans l’huile bouillante, alors je transforme le monsieur et son grand chapeau en citrouille.

Une citrouille ça n’est pas très drôle, donc, je décide de la changer en carrosse d’ou sort comme par enchantement la fée et sa filleule cendrillon. Pour m’amuser, je décide de changer ses pantoufles de verres en bottes de sept lieux. Cendrillon fait alors un petit pas qui l’emporte au-dessus des montagnes, tout près des nuages. Elle y découvre un haricot géant et se met en quête de gravir jusqu’à la cime de ce haricot rigolo. Au bout d’un sacré moment, elle atteint enfin le sommet et ouvre de grands yeux. Un puits. Il n’y a qu’un puits.
Elle se penche pour tenter d’y voir le fond et je décide alors malicieusement de la faire basculer dans le trou.
Cendrillon chute, chute, chute encore et encore. Cela semble durer une éternité quand enfin elle s’effondre doucement sur un tapis de mousse.

Cendrillon se relève et aperçoit un lapin blanc très énervé. Je transforme aussitôt sa montre en lit douillet et son agitation en sommeil profond. Quel calme à présent ! La princesse avance timidement dans ce merveilleux jardin où les arbres sont couverts de friandises. Elle croise en chemin un petit lion qui répond au nom de Simba. Il s’amuse à gober les mouches avec un phacochère qui sent merveilleusement bon la lavande (encore un petit truc à moi).

 

Un coup de vent et hop, je me retrouve dans les airs, libre comme Evinrude la libellule transparente. Je croise tout à fait par hasard vous n’en doutez pas, un gros oiseau blanc (un cormoran) avec deux timides souris sur le dos. Poliment elles me font un petit signe, que je renvois en mille petits bisous tous doux. Je m’amuse à faire du trampoline sur les nuages tous blancs. Il se met à neiger. Mais un peu de poussière magique et le soleil demeure partout sur le pays. Il neige sous un grand soleil…….comme c’est doux et bon…….et c’est très rigolo de pouvoir faire un bonhomme de neige en maillot de bain. Les enfants du village d’en bas s’en aperçoivent très vite.

Mais déjà la nuit tombe, je dois m’en aller retrouver ma femme et mes deux enfants dans la petite caverne près du gros chêne, dans la forêt sombre de Cherwood. Ce soir, je conterai à mes petits lutins chéris mes folles aventures.

Je reviendrai je vous le promet……..soyez sages mais pas trop ! soyez imaginatifs et surtout n’hésitez pas à utiliser cette poudre magique que seuls vous et moi possédons.
Bonne nuit les enfants et……….faites de beaux rêves

 

FIN

Annaïck


17 février 2012

LES TAUPES

LES TAUPES


C’est l’histoire d’une taupe qui s’amuse beaucoup dans le jardin d’une très jolie maison de campagne.
C’est une maison entourée de champs, de prés et de bois. Toute en pierres, le toit ardoisée comme on le fait en Bretagne, de larges baies côté sud pour laisser entrer le soleil tellement désiré et une très belle vue sur la campagne.
Enfin bon ! comme vous le voyez, tout y est beau, calme et serein.
Tout sauf dans le jardin.
Une taupe et sa famille, très nombreuse, ont décidé de jouer à cache-cache dans le jardin paisible de cette maison.
Chaque soir, le père de famille ramasse soigneusement chaque petit monticule, qui entre nous sont souvent de très gros monticules. Il rage, il grogne, il peste contre cette taupe qui ne finit jamais de creuser toujours là où il ne faut pas évidemment.

Et chaque matin, au réveil, le constat est le même. La taupe est toujours dans le jardin.
D’ailleurs, on dirait un champ de mines tant il y a de petites montagnes de terre éparpillées partout sur la pelouse.

Durant la nuit, les taupes s’en sont données à cœur joie. Elles ont joué sans s’arrêter une seconde. Toute la famille s’y est mise. C’est à qui fera la plus haute « taupinière ». même les cousins qui habituellement vivent chez les voisins, sont venus faire la fête aussi.
De vraies pelleteuses se sont mises en route, et rien pour les arrêter. La vie au-dessus, la nuit, s’arrête, chez les humains en tous cas, mais sous terre, la nuit c’est étonnant ce qui s’y passe.
On s’active dans tous les sens. Il y a les taupes pour creuser, et celles pour déblayer, et aussi celles qui lissent la galeries, et enfin celles qui rejettent la terre au-dessus, sans laisser passer l’air surtout, car les taupes n’aiment pas les courants d’air.
Enfin bon ! du travail là-dessous, il y en a pour tout le monde !
Sans oublier tous ces enfants qui s’amusent à cache-cache, au loup ou encore aux billes. Et oui même les taupes jouent aux billes comme les petits garçons ! Mais ce sont de toutes petites billes de terre bien tassées qu’elles font rouler.

Enfin ! toute la nuit, un brouhaha épouvantable est sorti de toutes ces galeries, mais personne ne s’en est rendu compte car dans la maison bien close, la famille dormait. Et avec les ronflements du papa, impossible d’entendre ce qui se passe dehors.

Mais au réveil ! aie ouille, c’est la catastrophe !

Comment faire pour réparer les dégâts, sans pour autant faire de mal à ces petites bêtes de velours noir ?

Pour le chef de famille rien est simple. Il a déjà essayé tant de choses pour s’en débarrasser que là, vraiment il n’a plus d’espoir. l’idée vient des 2 enfants, (les enfants sont souvent très futés et ils ont toujours de bonnes idées n’est-ce pas ?)

Et bien voilà : les taupes n’aiment pas la lumière, donc tout simplement cet après-midi, nous installerons une guirlande de lumière, une belle guirlande de Noël de mille couleurs, à l’entrée de chaque galerie et ce soir, dès la nuit tombée, nous l’allumerons, ainsi quand les taupes se mettront à l’ouvrage, elles auront très mal aux yeux, ne pourront travailler chez nous, et s’en iront « voir ailleurs », dans un autre jardin mal éclairé.
Ce qui fut dit, fut fait. Et toute la nuit, on entendit des aie ! hé ! brrr ! aie ! aie ! aie ! mais le lendemain quand les enfants allèrent voir le jardin, quelle ne fut pas leur surprise de voir que rien, rien avait bougé. Pas de motte de terre, juste la guirlande encore chaude d’avoir éclairé toute la nuit.
Quel bonheur pour le papa, qui ne manqua pas de récompenser ses deux mignons, d’avoir tant d’imagination.
Depuis ce jour-là, ou plutôt cette nuit magique, les taupes ne sont jamais revenues, sauf peut-être une fois ou deux, juste pour voir si par hasard, leur ancien terrain de jeux ne brillait plus de mille couleurs étincelantes. Mais les lumières qui brûlent les yeux sont toujours là, et la toute petite queue entre les jambes, les taupes s’en retournent, sans faire de bruit dans le jardin d’à côté où elles peuvent faire la « java » autant qu’elles veulent puisque c’est un champ immense un champ rien que pour elles.

Moralité : il y a toujours un endroit où l’on peut faire ce qu’on veut sans déranger personne. Il suffit de regarder autour de soi. Mais surtout n’allez jamais faire chez vos voisins ceux que vous ne voudriez pas que l’on fasse chez vous.
C’est une des règles de savoir vivre à ne pas oublier.


FIN

ANNAICK

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