Bizze la mouche
Bizze la mouche
Bizze est une jeune mouche qui ne sait rien faire de ses 4 ailes. Rien, sauf de la musique. Elle vit dans une petite maison très calme, ou il règne un silence qui parfois lui fait peur.
Dans la maison, un couple, mais aucun enfant pour égayer l’atmosphère austère. Pas de lumière, seules de toutes petites fenêtres qui ne laissent entrer aucun rayon de soleil. Bizze s’ennuie à mourir dans cet endroit, et décide un jour de s’enfuir de cette maison froide et moche.
« je vais m’en aller » annonce-t-elle fière au jeune couple
« ha ? t’en aller ? mais où ? pourquoi ? que vas-tu devenir sans nous ? qui va te nourrir ? tu vas te sentir bien seule bizze sans nous et tu vas nous manquer ! ! ! »
« et bien ici je m’ennuie, c’est bien trop calme, je veux jouer de la musique moi, je veux voir les gens danser, rire et s’amuser. Ici, il n’y a que du silence et encore du silence. Je n’en peux plus. ADIEU »
bizze fait rapidement sa valise qu’elle fixe solidement sur son dos, et hop, la voici qui s’envole vers un monde nouveau où elle espère trouver ambiance, amitié, chaleur et amour pourquoi pas.
Elle commence par traverser les champs et les prés. Ne découvre que de l’herbe et des vaches qui la chassent d’un coup de queue quand elle s’apprête à engager la conversation. Bizze continue son chemin et arrive tout près d’un étang qui a l’air plutôt accueillant. Elle se pose sur un nénuphar.
« que c’est joli ici »
il y a du bruit, les coassements des grenouilles emplissent les lieux, le soleil la réchauffe tendrement, comme une caresse sur les ailes, une douce bise lui donne envie de jouer de la musique. Bizze commence à remuer ses ailes vigoureusement pour en sortir le son magique quand.…………une petite rainette s’approche. La grenouille saute d’un bon sur le nénuphar à coté de Bizze. La petite mouche ne se méfie pas assez car peu après la rainette sort sa langue d’un mouvement brusque et essaye d’attraper bizze pour la manger. La mouche a juste eu le temps de s’envoler, mais elle a eu la peur de sa vie !
« ouf ! je l’ai échappé belle »
C’est ainsi que Bizze reprend sa route vers l’endroit accueillant dont elle rêve tant. Elle arrive dans les montagnes. Il fait un peu froid et décide de se réchauffer dans une forêt de pins à l’abri du vent et de la neige qui risque de mouiller ses précieuses ailes et de l’empêcher de repartir si l’endroit ne lui convient pas. Elle trouve une grande feuille qui lui sert de maison, mais….il y fait un peu froid tout de même. Bizze n’avait pas songé aux changement de saison avant de quitter sa maison qu’elle jugeait froide et triste. Elle commence à s’assoupir quand un énorme bruit la fait sursauter de frayeur. Bizze relève timidement les yeux et aperçoit un ours énorme, un ours brun qui se tient bien droit devant elle. C’est un géant ! L’ours montre les crocs, il n’a pas l’air content du tout, et Bizze n’a que le temps de s’envoler avant que l’ours ne pose une patte sur la feuille qui lui servait d’abri.
« ha ! la ! la ! » se dit Bizze, « ici, personne ne veut de moi, j’étais bien mieux avant dans ma petite maison avec ce petit couple bien charmant ma foi…. Ce que je suis malheureuse désormais….. »
La mouche se met à pleurer à chaudes larmes. Bizze pleure ainsi toute une nuit et toute une journée aussi, tout en continuant sa route. Rien de bien ! il n’y a rien de bien, et sa vraie maison lui manque vraiment beaucoup maintenant.
« allez ! zut, flûte, mince ! je ravale ma fierté et je rentre CHEZ MOI »
cet ainsi que Bizze s’en retourne à tire d’ailes vers la petite maison, dans la clairière.
En arrivant, elle s’aperçoit très vite que quelque chose a changé ! Quelques arbres ont été coupés et le soleil pénètre dans le jardin qui a été soigneusement nettoyé et fleuri !
« Que c’est joli……mais…….que s’est il passé ici pendant mon absence ? »
Durant les semaines qui suivirent le départ de Bizze, le jeune couple s’est senti si seul, qu’ils décidèrent de tout changer :
Les meubles
Les couleurs, les tapisseries,
Les rideaux
Les fleurs
La musique……
Tout est neuf, nouveau, chaud et accueillant ! les petites fenêtres ont été changées en grandes baies d’où l’on peut, assis dans un fauteuil confortable, admirer la vue sur le jardin fleuri. Bizze se rend vite compte du changement intervenu en son absence, et lorsque la porte s’ouvre elle se met à tournoyer autour de l’homme et de la femme. Quelques larmes de joies, beaucoup de rires quand Bizze raconte ses aventures à l’extérieur, de la musique, un feu de cheminée et…….
Bizze qui joue de la musique.
Une douce mélodie qui fait danser le couple amoureux.
FIN
HENRIETTE ET LE FACTEUR
HENRIETTE ET LE FACTEUR
Oh ! Désespoir, la sorcière ne reçoit jamais de courrier ! Chaque matin, elle scrute le gentil facteur, mais rien !
Dans la boîte, un grand trou noir et Henriette n’y comprend rien… Cela en devient désespérant et très angoissant. Elle a pourtant tous les habitants du village comme amis, mais aucun d’entre eux, jamais ne lui écrit, même un petit mot….
Pourquoi ce la ? se demande Henriette ……
En fait, le mystère réside dans la fameuse boîte à lettre jaune de la sorcière. Chaque matin, le facteur y dépose bien de nombreuses lettres, mais… quand Henriette inspecte les lieux, rien, tout est vide, comme si…. il y avait un é norme trou béant à l’intérieur.
Henriette décide de percer le secret sans plus attendre. Il lui faut retrouver toutes les lettres que ses nombreux amis lui ont envoyé. Elle plonge la tête en premier à l’intérieur de la petite boîte jaune, puis une main, puis l’autre, ensuite un bras, l’autre, jusqu’à entrer entièrement à l’intérieur de la boîte secrète…
Quelle drôle de sensation : Henriette se sent légère, légère comme une plume. Elle s’enfonce dans la boîte, encore et encore. Tout est sombre autour d’elle et si profond qu’elle frissonne un peu effrayée de ce qui l’attend tout au fond.
Enfin elle touche le sol. Sous ses pieds, c’est doux comme une mousse épaisse. Tout est sombre, mais elle aperçoit un peu plus loin une petite lueur qui semble lui dire «vient, vient, petite sorcière » il y a comme une porte et la lumière sort par le trou de la serrure
Timidement, elle s’avance et s’arrête devant la porte jaune.
Une porte jaune ne peut faire de mal à personne se dit-elle et c’est avec assurance qu’elle ouvre et franchi le seuil.
Ce qu’elle y découvre tient du surnaturel : des champs entiers de pommes d’amour, des fleurs en forme de cœurs rouges, un petit ruisseau chante un air connu et une petite cascade de grenadine chute avec ravissement dans un lac entouré de sucres d’orges.
L’herbe est douce comme du velours et lui donne envie de s’y rouler. Elle continue d’inspecter les lieux, car ce qu’elle cherche ne se trouve pas dans son champ de vision.
Henriette marche encore un peu plus loin et au beau milieu d’un champ de berlingots elle s’arrête tout net !
Ce qu’elle y découvre est très surprenant :
Il y a un arbre gigantesque qui trône au milieu de ce paysage fantastique. Son tronc paraît être vieux de cent ans au moins, et de nombreuses branches déploient leurs bras énormes.
Il n’y a pas de feuilles sur les branches mais ………
Ho la la ! De nombreuses enveloppes siègent à la place de la verdure habituelle.
Henriette s’approche curieuse de savoir à qui sont destinées toutes ces lettres. Elle en saisie une, puis une autre, une autre encore, pour constater à chaque fois que c’est son adresse qu’il y a de noté sur le papier blanc.
Ainsi, voici percé le mystère de la boîte à lettre !
Henriette prend soin de récupérer chaque enveloppe les unes après les autres, sans en oublier une seule. Elle range-le tout dans la poche de son petit tablier jaune et rebrousse chemin rapidement afin de pouvoir lire les lettres retrouvées.
Elle a si hâte, qu’elle se met à courir très vite. Trop vite, puisqu’elle trébuche contre une pomme d’amour dont la tige se brise sous son poids !
HORREUR !
Rien ne se passe. Henriette à soudain eut peur de représailles, mais non, rien ne semble bouger ! Ce ne sont que des bonbons, sucres d’orge, barbe à papa, pommes d’amour, réglisses, et mille autres sortes de friandises si chères à nos bambins.
Finalement, Henriette de sa baguette magique fait apparaître un petit panier tout jaune, et décide de le remplir de ca fabuleux trésor qu’elle offrira à tous les amis qui lui ont écrit et qui n’ont jamais reçu de réponse de sa part. Ainsi, pense-t-elle, ils me pardonneront.
La sorcière retrouve le passage secret, remonte lentement vers la lumière qu’elle aperçoit au loin et qui lui indique la sortie. Elle ne tarde pas à sortir de la boîte à lettre avec toutes ses lettres et le petit panier jaune emplit de friandises délicieuses.
Henriette entre rapidement dans sa maison jaune, et commence à lire le courrier tant désiré !
Au bout de deux heures de lecture, elle pousse un bâillement mérité et décide alors de ne plus perdre une seconde afin de récompenser ses amis du village voisin des gâteries rapportées du jardin merveilleux.
Henriette enfourche son vélo magique, et s’envole tout sourire au-dessus de chaque maisonnette ou elle dépose dans la cheminée un petit paquet qu’elle avait prit soin d’enrubanner auparavant.
ET DEVINEZ DE QUELLE COULEUR EST LE JOLI RUBAN DE SOIE ?
FIN
HENRIETTE FAIT LA TETE
HENRIETTE FAIT LA TETE
Aujourd’hui la petite sorcière est triste. Un peu en colère il faut bien l’avouer.
Pourquoi ? ha ça, mystère !
Henriette n’en fait qu’à sa tête…
Elle a troqué sa bicyclette jaune contre un trottinette rouge. Evidemment cela ne lui va pas du tout au teint, du coup son humeur est massacrante…
Les fleurs dans le vase sont fanées, et perdent tristement leurs pétales un a un sur la table. Sur la nappe, une grosse tache de café, gît en plein centre. La petite toile d’araignée dans le grenier s’en est allée, sa propriétaire aussi.
Quand Henriette est en colère, c’est de sa baguette qu’elle montre son mécontentement…
Pour éviter que ses amis la retrouve chez elle pour faire la fête, hop, un coup de baguette magique supprime toutes les cheminées des maisons, pour que personne ne reçoive les invitations cette semaine à la fête de la sorcière.
Ce matin, le soleil tiède à envahi la clairière ou se trouve la petite maison de la sorcière. Cela ne lui plaît pas du tout !
« Du soleil ? Alors que je suis en colère ? »
allez, hop, une formule étrange : « du soleil, y’en a plus. Du fracas, de la pluie, des nuages gris en veux-tu en voilà ! »
quelques secondes plus tard, il se met à pleuvoir au dessus de tout le village. Henriette est très fière d’elle, elle retrouve le sourire.
Ce qui la fait sourire, c’est qu’il pleut avec grand fracas, partout, sauf….. au dessus de chez elle.
Les habitants du village, ne se font pas attendre ! Tout le monde arrive en courant abrité sous des parapluies de misère, tous tordus par les bourrasques de vent, la grêle et les éclairs. Les bottes s’enfoncent dans la boue, certains glissent, tombent, se relèvent, et retombent encore !
Ha ! ha ! ha ! La belle rigolade pour Henriette.
Quand ils arrivent tous, près de la petite maison, il fait soleil ! Ils ont bien vite compris que Henriette avait un problème, et que leur amie avait besoin de soutien, d’aide, d’un petit coup de pouce pour résoudre son tracas.
« Que se passe-t-il Henriette ? »
« Allez-vous-en, laissez-moi seule, je ne suis plus votre amie ! » Répond-elle en fronçant les sourcils.
« ha, mais Henriette, tu es notre amie, tu peux tout nous dire, nous voulons t’aider parce que nous t’aimons »
« Ha oui ? Vous m’aimez ? Je ne suis qu’une sorcière avec une vilaine verrue sur le bout du nez ! » continue Henriette avec des larmes pleins les yeux
« ha Henriette, tu serais la plus jolie des sorcières, si d’un coup de baguette, tu ôtes cette vilaine verrues, pour y placer à la place un petit grain de beauté »
« ha ? » « Comment ne pas y avoir pensé avant ? »
Aussitôt dit, aussitôt fait : la baguette, et la bonne formule : « abraverrudisparu, cadabrajoligrainapparaitra »
Belle, Henriette est belle, c’est assurément la plus jolie des sorcières. Elle embrasse ses amis venus pour l’aider, et se rend compte qu’il pleut toujours. La sorcière qui n’aime pas la pluie plus que les autres, se décide très rapidement à rétablir le soleil dans toute la région.
Le soleil, revenu, les oiseaux se mettent à siffler joyeusement, le balai dans la maison se met à l’ouvrage, l’araignée tisse une nouvelle toile dans le grenier de Henriette.
Les villageois, sont si heureux de retrouver leur bonne sorcière, que tous décident à l’unisson, de faire une grande fête en son honneur !
Pour l’occasion, ils inventent une petite chanson qu’il reprennent tous en cœur :
Henriette adore faire la fête,
Elle trouve cela très chouette,
Du coup, elle ne fait plus la tête
Et à tous ses amis, fait des risettes !
FIN
Annaïck