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Histoires, comptines et poèmes

11 janvier 2018

LA MOTO DE TOM

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6 octobre 2017

LA VILAINE (à Laurent)

Elle est pleine de haine la vilaine

Toutes griffes dehors

Elle croit tenir les rènes

Elle crache son venin, elle te dévore

 

Oui mais voilà

Ce qu'elle ne sait pas

C'est que les méchants

Perdent tout le temps

 

Elle étouffe avec sa haine la vilaine

Quand au matin elle se réveille

Et que tu n'es plus là pour elle

Elle se sent vieille la vilaine

 

Oui mais voilà

Ce qu'elle ne sait pas

C'est que les anges ont des ailes

Et que toi, tu peux vivre sans elle

 

Elle s'étrangle dans ses paroles

Elle se griffe de ses gestes

Elle crève de son envie

Elle se vide de sa haine

 

Oui mais voilà

Ce qu'elle ne sait pas

C'est que toi tu sais aimer

Aussi fort que ton coeur sait taper

Ce qu'elle ne sait pas

C'est que tu as tout à partager

 

Alors la vilaine s'en va vaincue

Chercher une nouvelle proie

La vilaine va cracher ailleurs son pus

Enfin, c'est ce qu'elle croit

 

Ce qu'elle ne sait pas la vilaine

C'est que les méchants

Perdent tout le temps

Ce qu'elle ne sait pas la vilaine

C'est que les anges ont des ailes

 

Vole donc mon ange

Qu'enfin tu t'éloignes d'elle

La vilaine n'est pas éternelle

Elle n'est même pas belle

 

VILAINE !!!

6 octobre 2017

ADIEU

Ce que je peux lire Mademoiselle dans vos yeux

Raisonne en moi comme un aveu

La solitude du silence nous unie

Face à la mer agitée, lente agonie

Comment vous dire Mademoiselle d'un regard affectueux

Ces gestes que je voudrais audacieux

Cette guerre qui nous fait ennemis nous unie

Vos silences Mademoiselle font tant de bruit

Comme ces cris que j'entends dans la nuit

 

Adieu

 

Ce que je peux lire Monsieur dans vos yeux

Ne regarde que nous deux

Les hurlements me rappellent la nuit

Que vous êtes mon ennemis

Comment vous dire Monsieur ce que de vous je veux

Sans que pour nous deux cela soit dangereux

Ces gestes de vous que j'imagine la nuit

Me torturent le jour sans compromis

Vos mots Monsieur résonnent en moi dangereux

Amour interdit au milieux des regards haineux

Comment vous dire Monsieur...

 

Adieu !

6 octobre 2017

LES VIEILLES CHARRUES (à Flo)

Une année a passé et les revoici

Ces vieilles Charrues qui nous font chanter, danser

Mais avant il faut oser entrer

Braver la foule dense et motivée

 

Dans ce champ immense, il y a tous les genres

Beaucoup de jeunes en fête déjà bien éméchés

Sont ici bien plus pour boire que pour écouter

Ils font un vacarme assourdissant

 

Au bar 6, nous allons nous désaltérer

D'un peu de bière arrosée d'une giclette de citron

Pour adoucir un peu l'acidité

De la bière que nous n'avons pas l'habitude de consommer

 

Autour de nous tout s'agite quand il entre en sène

Le grand Cali fait son show

Il ne chante pas, il nous raconte sa bohème

Et ça nous donne des frissons dans le dos

il hurle sa joie, il pleure son malheur

Cali est notre ami, il se confie

Le géant nous ouvre son coeur

Et pour finir, se jette dans nos bras soumis

 

Les concerts, les artistes défilent

Ca tape, ça résonne, ça fait du bien

Nous sommes chez nous dans cette faune docile

C'est sûr, nous reviendrons l'an prochain

6 octobre 2017

LA SORCIERE ET LE PHENIX (à Laurent)

Il n'a rien vu venir le phénix

Elle n'a porutant en elle rien de bon

Il en a ramassé des savons

A trop vouloir être bon

 

La Sorcière met à cuire son marmiton

Elle n'y jette que des trucs moribonds

Beurk ça sent pas bon

Elle crache du pus, son fameux poison

 

Le phénix lui, sent bon

Avec tous ces savons...

Il jette ses 12 années de misère au carton

Et ouvre les yeux pour de bon

 

Et il la voit enfin la sorcière

Ses cheveux en bataille

Ressemblent à une botte de paille

Il la voit la sorcière

Qui le dominait naguère

 

Elle n'est même pas belle la sorcière

Une plaie béante

D'où s'échappe un liquide vert

Qui sent la fiente

 

Pleine de haine et de rancoeur

Elle survit en le harcelant

Dommage... il n'a plus peur

Il lisse son plumage éclatant

Et se détourne d'elle sans plus attendre

 

La sorcière se vide, n'a rien dans le ventre

Se cache dans son antre

Bois, fume, se décompose dans le foutre de ses hôtes

La sorcière se meurt dans sa puanteur

 

Quand s'élève dans les airs

Un élégant phénix

De son superbe il efface 12 ans de galère

Et d'un battement d'aile il dessine...

La belle Catherine !

 

6 octobre 2017

TOUJOURS LA...

La fin du monde est proche

Ces mots résonnent comme un reproche

T'as pas ta langue dans ta poche

Alors dis leur toi que la fin est proche

 

Et moi je suis toujours là...

Tandis que sonne le glas

Je martèle le sol à chacun de mes pas

Et eux n'entendent pas...

 

Il suffira d'un signe

Ils ont dit ça le jour ultime

Juste avant qu'ils ne sombrent dans les abîmes

Heureusement nous n'étions pas intimes

 

Et moi je suis toujours là...

Près de toi

Je te suis pas à pas

Pour que tu ne te perdes pas

 

Ils ont crié quand ils ont chuté

Personne ne les a relevé, ni même aidé

Je les ai laissé tombé, je les ai même poussé

Ils n'avaient pas qu'à raconter

Qu'à la fin de l'été c'était l'éternité

Ils l'ont bien mérité

 

Et moi je suis toujours là...

Eux, guident mes pas

Pour que je ne chutte pas

Je reste près de toi

Pour que tu ne te perdes pas

Et moi je suis toujours là

Je me réveille déjà

Un peu plus grande à chaque fois...

6 octobre 2017

JE SAIS (à Yannick)

Je sais ce que ton regard veut dire

quand tu me tends la main

Quand ta bouche m'offre ce franc sourire

Je sais que je n'ai plus peur de demain

 

Je sais la place que tu prends dans mon coeur

Quand tu me quittes au petit matin

Quand tu m'embrasses je n'ai plus peur

Je sais que tu rentreras, je me sens bien

 

Je sais ce que le mot amour veut dire

Quand je te regarde tendrement dormir

Quand j'écoute ton souffle régulier

Je sais que je t'aimerai toute l'éternité

 

Je sais le prix de tes absences loin de moi

Quand tu me quittes une semaine, un mois

Quand tu me laisses seule loin de tes bras

Je sais que je ne suis plus la même loin de toi

 

Je sais mon amour, je sais

Je sais nos éclats de rires

Je sais mon amour, je sais

Nos pitreries, nos délires

Je sais mon amour, je sais

Mais...

Je ne sais pas la vie sans toi

13 septembre 2017

MON COEUR VAGABOND

moncoeurvagabondVOUS POUVEZ COMMANDER MON RECUEIL A LA FNAC. UN PEU DE PATIENCE, LE TEMPS DE L'IMPRESSION (2 à 3 semaines) ET VOUS LE RECEVREZ CHEZ VOUS. UN GRAND MERCI A CEUX QUI ME SOUTIENNENT... BISOUS BISOUS (ANNAICK)

13 septembre 2017

VOILA LES PARISIENS ! (à tata Jeanne et tonton Noré)

Nous étions quatre ce jour là

A scruter les alentours

Nous le savions depuis la veille déjà

Que c'était le grand jour

Qu'enfin ils arrivaient !

 

Nous étions quatre à avoir mal dormi

Armés de papier, de stylos

Dès le sauté du lit

Nous étions là, comme des dactylos

Au bord de la route

A noter les immatriculations

Des voitures de touristes en déroute

Passant devant notre grande maison

 

Nous étions quatre à patienter

A donner des "bonjours" des "coucous"

A ces centaines de nouveaux venus étonnés

De voir ces quatre enfants au garde à vous !

 

Ils n'arrivaient qu'en soirée

Mais nous, les quatre, espérions un peu plus tôt

Sur l'heure nous avions tous parié

Nous voulions que ce soit bientôt

 

Seule la faim nous délogeait

De notre poste d'observation

Le repas était vite avalé, nous étions distrait

Du reste autour, nous avions fait abstraction

Il ne fallait surtout pas manquer leur arrivée !

 

Quand le soleil commençait à baisser, à rougir

Sans doute avions nous perdu un peu d'espoir

Et s'ils ne venaient pas pour finit ?

Et s'ils n'arrivaient que très tard ce soir ?

 

Nous étions quatre ce jour là

Nien décidés à les accueillir comme il se doit

Et ... quand enfin, comme un mirage, dans un éclat

La voiture "75" couleur vert d'eau, s'approcha

Nous étions quatre à crier tous en coeur

LES VOILA, LES VOILA !

LES PARISIENS SONT LA !

L'été enfin était là !

13 septembre 2017

C'EST QUOI L'AMOUR ?

Dis maman, c'est quoi l'amour ?

L'amour c'est toi mon enfant

L'amour c'est ton regard de velours

Sur ce monde parfois si violent

 

Cet homme là-bas, assis dans l'ombre

Quémande" ton réconfort

Son coeur pourtant n'est pas si sombre

Il ne contient que du malheur

Mais il est si fort

Qu'il trouve en la misère tout l'or du bonheur

 

Regarde ce jardin, mon enfant

il ne contient que de l'amour

Ses fleurs dégagent leur parfum odorant

Tandis que sur un banc s'enlacent les amours

Son chêne centenaire offre bien souvent

Protection et abris aux oiseaux sous la pluie tremblants

 

Plus loin mon enfant

Au-delà des montagnes et des vertes campagnes

Il y a l'océan,n si bleu, si grand

Parfois violent quand l'ouragan le change en bagne

Retrouve sa gaieté au chant du cormoran

 

Mais l'amour mon enfant...

L'amour est si grand ...

L'amour c'est le monde, c'est toi, c'est moi

L'amour c'est cette terre toujours en émoi

L'amour est en toi mon enfant

Il te suffit de' l'offrir à tout vent

Pour le découvrir un peu plus à chaque fois

 

Comptes jusqu'à trois

Et regardes autour de toi

L'amour partout est là...

Ne l'oublie pas !

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