Groix
Ce matin, mon bateau quitte le port
Nous emmène vers "le gros cailloux"
La mer est calme, tout est serein à bord
La traversée n'est pas longue, l'air est doux
Nous contournons par les falaises abruptes
Là où les goélands sont rois
Veillants jalousement qu'aucun oisillon ne chute
Attention aux becs puissants toujours aux abois !
Bientôt la pointe des chats nous accueille
Il nous faut jeter l'ancre pour ne as dériver
Plonger, scruter le fond, à la recherche d'araignées
Mais attention que le courant ne nous jette sur les écueils
la pêche est bonne, allons nous reposer
un peu plus loin, une plage des touristes désertée
Sa falaise inospitalière les aura découragé
la belle abandonnée nous accueille de son goémon habillée
Déjà le soleil se cache, il se fait tard
Il nous faut rentrer au port avant la nuit
Un peu triste de quitter l'ôle, nous ne sommes pas bavards
Nous reviendrons samedi, c'est promis