VICTOR LE LOUP DEFENSEUR DE LA FORET : VICTOR ET PICOTIN LE HERISSON
VICTOR LE LOUP DEFENSEUR DE LA FORET :
VICTOR ET PICOTIN LE HERISSON
Le jour se lève et Victor se réveille doucement. Il s’étire longuement comme un gros chat paresseux en poussant un petit gémissement qui n’a rien avoir avec le miaulement d’un chat.
- OUUUUUU, OUUUUUU, fait Victor en s’étalant de tout son long.
Il ne fait pas très beau ce matin, Victor avale rapidement un bol de céréales avec du bon lait chaud, et s’empresse de se brosser les dents. Il frotte vigoureusement sa figure toute poilue en évitant de s’arracher les moustaches, chausse ses bottes et noue sa cape de justicier de la forêt autour de son large cou. Quand il ouvre la porte de sa petite maison, il se rend compte que le ciel est sombre, et qu’il ne va pas tarder à pleuvoir. Il saisi donc son parapluie au passage et sort en sifflotant.
Malgré le mauvais temps l’humeur de Victor est joyeuse et ses yeux pétillent toujours à la vue d’un ami qu’il croise au détour d’un chemin. Victor est apprécié évidemment par toute la population animale de la forêt. Sa gentillesse, sa générosité et son aide précieuse dans les situations les plus délicates sont reconnues de tous et récompensées par des dons en nourriture ou objets de toutes sortes dont regorge la forêts et les aptitudes de chacun.
Victor n’a donc jamais besoin de chasser pour se nourrir, puisque sa maisonnette regorge de bon produits naturels que lui offrent les animaux en difficulté qu’il a un jour ou l’autre secouru. Il y a même une pendule qui orne le mur de la cuisine, habitée par un petit coucou qui siffle chaque heure qui passe.
Victor marche depuis un bon moment quand il aperçoit Picotin le hérisson dans un drôle d’accoutrement. Picotin est tout vert.
- mais enfin Picotin, que t’arrives il demande Victor ?
- ha là là, quelle mésaventure, réponds affolé le pauvre Picotin
- Figure-toi que je suis allé faire une petit tour dans le parc qui se trouve à l’orée de la forêt. Il y avait des enfants qui jouaient au ballon, j’ai trouvé ça rigolo et j’ai voulu aller les voir de plus près. Je suis allé me cacher sous un banc pour ne pas me faire remarquer quand tout à coup, un liquide tout collant m’est tombé sur le dos. Un homme s’est alors mis à pousser des jurons, j’ai pris peur et je me suis enfuis dans la forêt. En me retournant, je l’ai aperçu accroupi à nettoyer sous le banc la peinture qu’il avait renversé. Il était en train de repeindre le banc qui me protégeai de la vue des enfants.
- Et bien ça alors, reprend Victor, tu l’as échappé belle dis moi ?
- Ha oui, tu peux le dire. Mais me voici dans un drôle d’état. jamais je ne vais pouvoir rentrer à la maison ainsi, ma femme ne va jamais vouloir que j’entre, je vais tout salir.
Victor qui est instruit pour avoir été à l’école des loups, se souvient avoir lu un jour un article qui parlait de peinture. L’article énumérait les qualités de cette matière et aussi les diverses façon de nettoyer les surfaces salies.
- si c’est de la peinture à l’huile ça va être très difficile car il faudra te tremper dans du « white spirit » et cela va certainement te piquer. Hé hé pour un hérisson, se faire piquer, cela n’est pas habituel non Picotin ?
- hi hi tu me fais rire Victor, mais alors ? comment faire ?
- hum hum, Victor sent Picotin, en haut, dessus, dessous, la tête, la queue, non vraiment, je ne crois pas que cela soit de la peinture à l’huile. C’est de la peinture à l’eau très cher Picotin, crie victorieusement Victor.
- Suit moi, dit-il, j’ai la solution.
Picotin, le hérisson tout vert suit Victor qui marche très vite, pour ne pas trouver en chemin quelqu’un qui les reconnaissent. Mieux vaut être discret à cause de madame Hérisson.
Ils arrivent donc au bout de quelques minutes de courses dans les sentiers, près d’un petit étang. Une petite cascade ruisselle tranquille aux abords de l’étang.
- Picotin, tu vas aller sous la cascade. Auparavant, tu vas prendre avec toi ce petit savon. Heureusement que j’ai toujours sur moi une multitude de chose qui peuvent m’être utiles au cas où ! ! !
Picotin, n’aime pas beaucoup l’eau, mais qu’à cela ne tienne, il n’a pas le choix de toute façon. Il saisi le petit savon que lui tend Victor et s’en va timidement sous la cascade se savonner. Peu à peu le vert s’en va, et revoici Picotin tout propre.
Par contre, l’eau est verte et à cause du savon et de la cascade, l’étang est désormais une gigantesque baignoire pleine de mousse.
Victor et Picotin sont morts de rires et s’en vont en se tenant le ventre de rires avant que quelqu’un les aperçoivent.
Quelle aventure ! Déjà la nuit semble gagner la forêt, il est temps d’aller se reposer. Demain, une nouvelle journée pleine d’imprévu attend Victor !
FIN
Annaïck
VICTOR LE LOUP ET CAPUCINE LA CHENILLE
VICTOR LE LOUP ET CAPUCINE LA CHENILLE
- Yahouuuuuu
Victor est de bonne humeur ce matin, il fait chaud, il n’est pourtant que 8 h 00 du matin, mais déjà l’air est tiède. Heureusement à l’abri des feuilles des arbres, les animaux de la forêt sont protégés des rayons néfastes du soleil.
C’est donc en sifflotant comme à son habitude, que le bon loup quitte sa maisonnette pour une petite ballade. Victor tout le monde le sait, veille au calme et à la sérénité de la forêt et de ses habitants. Il y a bien longtemps que les grands méchants loups n’existent plus et ont laissés place à des toutous bien élevés.
Ce matin, Victor à décidé de suivre le court d’eau qui serpente tranquille au centre de la forêt. Ce petit court d’eau qui se termine par un petit étang avec une jolie cascade que Monsieur Picotin avait rempli de mousse bleue quelque temps auparavant. Mais ceci est une autre aventure. Ce matin Victor ne pense plus à Picotin mais à la douceur de cette matinée. Tout est calme, le loup marche depuis un bon moment, quand son estomac lui quémande nourriture.
- Hé hé j’ai tout prévu se dit Victor
le loup avait en effet préparé une bonne ration de carottes râpées que Monsieur Lapinous lui avait préparé la veille, ainsi que 2 œufs durs que Madame Codec la Poule avait pondu le matin même. Pour le dessert, Mademoiselle Volovent avait cueilli au passage quelques cerises bien rouges et juteuses. Un vrai régal donc.
- voici le bon endroit pour déguster ce petit festin. Un tapis de mousse bien moelleux, un saule pleureur pour m’adosser et me protéger du soleil, le court d’eau pour m’abreuver, ha ha que la vie est belle.
Le loup s’installe donc et, à peine est-il assis qu’il entend une toute petite voix. A peine audible. Au secours, au secours, je vais me noyer, à l’aideeeeee……
Aussitôt Victor s’élance en direction de la petite voix. Cela vient de la rivière. Il aperçoit accroché à une pomme qui flotte péniblement, une toute petite chenille verte. Victor à peur pour elle en effet car à cet endroit le courant est assez fort puisque l’endroit est tout proche de la cascade. S’il n’agit pas très vite, la chenille va en effet se noyer et cela Victor ne se le pardonnerait jamais !
Il trouve une rondin de bois assez large pour se mettre à califourchon dessus, il hôte sa cape, coince un bout sous une fesse et tient l’autre fermement pour que la bise fasse gonfler la toile. Cela lui servira de voile pour aller plus vite. La chenille est agrippée à la queue de la pomme mais elle semble à bout de force.
- Yahouuuuu j’arrive crie Victor
-
il file si vite grâce à la voile improvisée qu’il à presque failli râter le sauvetage de Capucine, la chenille. Mais non ! Victor d’un geste assuré la saisi fermement au passage et la pose dans un petit creux du tronc d’arbre.
Nos deux amis rejoignent la rive tranquillement et Capucine peut enfin embrasser son sauveur.
Capucine raconte comment l’accident est arrivé :
- j’étais en train de déguster cette délicieuse pomme quand une bourrasque de vent à fait trembler la branche et la pomme s’est décrochée de l’arbre. Se trouvant malheureusement au dessus de la rivière, j’ai attérri au milieu de l’eau ne sachant même pas nager. Heureusement que tu étais là, Victor, tu es assurément indispensable à la population de cette forêt. Je ne pensais pas qu’un loup puisse un jour me sauver la vie. Merci donc Victor, je ne manquerai pas de te rendre la vie plus facile si je le peux.
Victor heureux, invite Capucine à déguster son modeste mais non moins délicieux déjeuner pour se remettre de ses émotions.
Une petite sieste après ce bon repas et le soir venu, nos amis se quittent heureux. Il est temps d’aller se reposer. Demain, une nouvelle journée pleine d’imprévus attend Victor !
Annaïck
VICTOR LE LOUP, DEFENSEUR DE LA FORET : VICTOR ET HUGETTE LA TAUPE
VICTOR LE LOUP, DEFENSEUR DE LA FORET :
VICTOR ET HUGETTE LA TAUPE
Victor est un jeune loup solitaire qui vit dans une grande forêt. Il est très grand et ses oreilles sont presque aussi grandes que lui. Sa queue quand à elle est aussi longue qu’un coup de girafe et ses dents aussi acérées qu’une scie de bûcheron. Le loup à une fourrure si épaisse que l’été il devient tout maigre tant il transpire sous l’épais manteau. Mais l’hiver il est toujours bien au chaud et ni la pluie, ni le brouillard, ni le froid des nuits glaciales ne lui font peur….pas même la neige, c’est tout vous dire !
Victor n’a plus de papa ni de maman car les chasseurs les ont, un matin d’automne, abattus froidement, alors que Victor n’était encore qu’un bébé. Il faut dire que les chasseurs ont les loups en horreur ! Les humains sont persuadés à tord que les loups sont dangereux et cruels ! Ils traquent donc sans merci les loups de la forêt et ne laissent aucune chance non plus aux autres petits animaux qui y vivent paisiblement, tel que les lapins, les biches, les daims, les renards, etc… pas même les petits écureuils inoffensifs ne sont épargnés !
Victor qui connaît bien la forêts et ses habitants pour y vivre depuis longtemps, s’est juré que plus aucun animal ne devait souffrir de la bêtise humaine. Il revêt donc son habit de défenseur de la forêt et s’en va en sifflotant joyeusement le long des sentiers fleuris. Il a un masque bleu, comme le ciel, on ne voit que son regard pétillant et joyeux. Une longue cape sur le dos, toute rouge avec un gros « S » bleu au milieu, qui veut dire « SUPER LOUP ». Il porte aussi des bottes rouges qui peuvent le faire traverser la forêt entière de part en part sans fatigue.
Il n’a fait que quelques pas de loup quand….
- Bonjour Victor
Sur un tapis de mousse, une petite touffe noire, semble se reposer, sur le dos, les quartes pattes en l’air, la petite bestiole n’est autre qu’une taupe. Ses lunettes sont un peu trop grandes pour elles et lui tombent sur son bout du nez pointu. Les taupes ont toutes des lunettes car elles sont myopes et ne voit absolument rien sans lunettes.
- Bonjour Hugette, répond-il poliment. Rien à signaler ce midi ?
- Ha la la, ça ne va pas du tout, je suis coincée sur le dos, je ne peux me retourner, je me suis prise au piège de ce tapis de mousse tout gluant.
- Victor est rusé comme un renard et à pas de loup, prudemment s’approche d’Hugette pour la délivrer.
- Attention, dit la taupe, n’y touche pas surtout, tu pourrais toi aussi te coller à moi et à cette mousse gluante.
Qu’à cela ne tienne, Victor le vaillant loup à déjà une idée. Il prend une branche solide et la tend habilement à la petite hugette prisonnière. Celle-ci ne voit pas très bien et met un peu de temps à saisir la branche tendue. Victor se fatigue un peu, mais enfin Hugette attrape le bâton et d’un coup sec Victor tire la taupe vers lui.
Hugette fait un superbe vol plané au dessus de Victor. Le loup très agile tend les bras pour la rattraper avant qu’elle ne se brise le cou sur le sol. Hugette remercie son sauveur et lui promet de faire bien attention désormais avant d’aller se coucher sur un tapis de mousse.
Quelle aventure ! Déjà la nuit semble gagner la forêt, il est temps d’aller se reposer. Demain, une nouvelle journée pleine d’imprévu attend Victor !
Annaïck