LA VILAINE (à Laurent)
Elle est pleine de haine la vilaine
Toutes griffes dehors
Elle croit tenir les rènes
Elle crache son venin, elle te dévore
Oui mais voilà
Ce qu'elle ne sait pas
C'est que les méchants
Perdent tout le temps
Elle étouffe avec sa haine la vilaine
Quand au matin elle se réveille
Et que tu n'es plus là pour elle
Elle se sent vieille la vilaine
Oui mais voilà
Ce qu'elle ne sait pas
C'est que les anges ont des ailes
Et que toi, tu peux vivre sans elle
Elle s'étrangle dans ses paroles
Elle se griffe de ses gestes
Elle crève de son envie
Elle se vide de sa haine
Oui mais voilà
Ce qu'elle ne sait pas
C'est que toi tu sais aimer
Aussi fort que ton coeur sait taper
Ce qu'elle ne sait pas
C'est que tu as tout à partager
Alors la vilaine s'en va vaincue
Chercher une nouvelle proie
La vilaine va cracher ailleurs son pus
Enfin, c'est ce qu'elle croit
Ce qu'elle ne sait pas la vilaine
C'est que les méchants
Perdent tout le temps
Ce qu'elle ne sait pas la vilaine
C'est que les anges ont des ailes
Vole donc mon ange
Qu'enfin tu t'éloignes d'elle
La vilaine n'est pas éternelle
Elle n'est même pas belle
VILAINE !!!
ADIEU
Ce que je peux lire Mademoiselle dans vos yeux
Raisonne en moi comme un aveu
La solitude du silence nous unie
Face à la mer agitée, lente agonie
Comment vous dire Mademoiselle d'un regard affectueux
Ces gestes que je voudrais audacieux
Cette guerre qui nous fait ennemis nous unie
Vos silences Mademoiselle font tant de bruit
Comme ces cris que j'entends dans la nuit
Adieu
Ce que je peux lire Monsieur dans vos yeux
Ne regarde que nous deux
Les hurlements me rappellent la nuit
Que vous êtes mon ennemis
Comment vous dire Monsieur ce que de vous je veux
Sans que pour nous deux cela soit dangereux
Ces gestes de vous que j'imagine la nuit
Me torturent le jour sans compromis
Vos mots Monsieur résonnent en moi dangereux
Amour interdit au milieux des regards haineux
Comment vous dire Monsieur...
Adieu !
LES VIEILLES CHARRUES (à Flo)
Une année a passé et les revoici
Ces vieilles Charrues qui nous font chanter, danser
Mais avant il faut oser entrer
Braver la foule dense et motivée
Dans ce champ immense, il y a tous les genres
Beaucoup de jeunes en fête déjà bien éméchés
Sont ici bien plus pour boire que pour écouter
Ils font un vacarme assourdissant
Au bar 6, nous allons nous désaltérer
D'un peu de bière arrosée d'une giclette de citron
Pour adoucir un peu l'acidité
De la bière que nous n'avons pas l'habitude de consommer
Autour de nous tout s'agite quand il entre en sène
Le grand Cali fait son show
Il ne chante pas, il nous raconte sa bohème
Et ça nous donne des frissons dans le dos
il hurle sa joie, il pleure son malheur
Cali est notre ami, il se confie
Le géant nous ouvre son coeur
Et pour finir, se jette dans nos bras soumis
Les concerts, les artistes défilent
Ca tape, ça résonne, ça fait du bien
Nous sommes chez nous dans cette faune docile
C'est sûr, nous reviendrons l'an prochain
LA SORCIERE ET LE PHENIX (à Laurent)
Il n'a rien vu venir le phénix
Elle n'a porutant en elle rien de bon
Il en a ramassé des savons
A trop vouloir être bon
La Sorcière met à cuire son marmiton
Elle n'y jette que des trucs moribonds
Beurk ça sent pas bon
Elle crache du pus, son fameux poison
Le phénix lui, sent bon
Avec tous ces savons...
Il jette ses 12 années de misère au carton
Et ouvre les yeux pour de bon
Et il la voit enfin la sorcière
Ses cheveux en bataille
Ressemblent à une botte de paille
Il la voit la sorcière
Qui le dominait naguère
Elle n'est même pas belle la sorcière
Une plaie béante
D'où s'échappe un liquide vert
Qui sent la fiente
Pleine de haine et de rancoeur
Elle survit en le harcelant
Dommage... il n'a plus peur
Il lisse son plumage éclatant
Et se détourne d'elle sans plus attendre
La sorcière se vide, n'a rien dans le ventre
Se cache dans son antre
Bois, fume, se décompose dans le foutre de ses hôtes
La sorcière se meurt dans sa puanteur
Quand s'élève dans les airs
Un élégant phénix
De son superbe il efface 12 ans de galère
Et d'un battement d'aile il dessine...
La belle Catherine !
TOUJOURS LA...
La fin du monde est proche
Ces mots résonnent comme un reproche
T'as pas ta langue dans ta poche
Alors dis leur toi que la fin est proche
Et moi je suis toujours là...
Tandis que sonne le glas
Je martèle le sol à chacun de mes pas
Et eux n'entendent pas...
Il suffira d'un signe
Ils ont dit ça le jour ultime
Juste avant qu'ils ne sombrent dans les abîmes
Heureusement nous n'étions pas intimes
Et moi je suis toujours là...
Près de toi
Je te suis pas à pas
Pour que tu ne te perdes pas
Ils ont crié quand ils ont chuté
Personne ne les a relevé, ni même aidé
Je les ai laissé tombé, je les ai même poussé
Ils n'avaient pas qu'à raconter
Qu'à la fin de l'été c'était l'éternité
Ils l'ont bien mérité
Et moi je suis toujours là...
Eux, guident mes pas
Pour que je ne chutte pas
Je reste près de toi
Pour que tu ne te perdes pas
Et moi je suis toujours là
Je me réveille déjà
Un peu plus grande à chaque fois...
JE SAIS (à Yannick)
Je sais ce que ton regard veut dire
quand tu me tends la main
Quand ta bouche m'offre ce franc sourire
Je sais que je n'ai plus peur de demain
Je sais la place que tu prends dans mon coeur
Quand tu me quittes au petit matin
Quand tu m'embrasses je n'ai plus peur
Je sais que tu rentreras, je me sens bien
Je sais ce que le mot amour veut dire
Quand je te regarde tendrement dormir
Quand j'écoute ton souffle régulier
Je sais que je t'aimerai toute l'éternité
Je sais le prix de tes absences loin de moi
Quand tu me quittes une semaine, un mois
Quand tu me laisses seule loin de tes bras
Je sais que je ne suis plus la même loin de toi
Je sais mon amour, je sais
Je sais nos éclats de rires
Je sais mon amour, je sais
Nos pitreries, nos délires
Je sais mon amour, je sais
Mais...
Je ne sais pas la vie sans toi
MON COEUR VAGABOND
VOILA LES PARISIENS ! (à tata Jeanne et tonton Noré)
Nous étions quatre ce jour là
A scruter les alentours
Nous le savions depuis la veille déjà
Que c'était le grand jour
Qu'enfin ils arrivaient !
Nous étions quatre à avoir mal dormi
Armés de papier, de stylos
Dès le sauté du lit
Nous étions là, comme des dactylos
Au bord de la route
A noter les immatriculations
Des voitures de touristes en déroute
Passant devant notre grande maison
Nous étions quatre à patienter
A donner des "bonjours" des "coucous"
A ces centaines de nouveaux venus étonnés
De voir ces quatre enfants au garde à vous !
Ils n'arrivaient qu'en soirée
Mais nous, les quatre, espérions un peu plus tôt
Sur l'heure nous avions tous parié
Nous voulions que ce soit bientôt
Seule la faim nous délogeait
De notre poste d'observation
Le repas était vite avalé, nous étions distrait
Du reste autour, nous avions fait abstraction
Il ne fallait surtout pas manquer leur arrivée !
Quand le soleil commençait à baisser, à rougir
Sans doute avions nous perdu un peu d'espoir
Et s'ils ne venaient pas pour finit ?
Et s'ils n'arrivaient que très tard ce soir ?
Nous étions quatre ce jour là
Nien décidés à les accueillir comme il se doit
Et ... quand enfin, comme un mirage, dans un éclat
La voiture "75" couleur vert d'eau, s'approcha
Nous étions quatre à crier tous en coeur
LES VOILA, LES VOILA !
LES PARISIENS SONT LA !
L'été enfin était là !
C'EST QUOI L'AMOUR ?
Dis maman, c'est quoi l'amour ?
L'amour c'est toi mon enfant
L'amour c'est ton regard de velours
Sur ce monde parfois si violent
Cet homme là-bas, assis dans l'ombre
Quémande" ton réconfort
Son coeur pourtant n'est pas si sombre
Il ne contient que du malheur
Mais il est si fort
Qu'il trouve en la misère tout l'or du bonheur
Regarde ce jardin, mon enfant
il ne contient que de l'amour
Ses fleurs dégagent leur parfum odorant
Tandis que sur un banc s'enlacent les amours
Son chêne centenaire offre bien souvent
Protection et abris aux oiseaux sous la pluie tremblants
Plus loin mon enfant
Au-delà des montagnes et des vertes campagnes
Il y a l'océan,n si bleu, si grand
Parfois violent quand l'ouragan le change en bagne
Retrouve sa gaieté au chant du cormoran
Mais l'amour mon enfant...
L'amour est si grand ...
L'amour c'est le monde, c'est toi, c'est moi
L'amour c'est cette terre toujours en émoi
L'amour est en toi mon enfant
Il te suffit de' l'offrir à tout vent
Pour le découvrir un peu plus à chaque fois
Comptes jusqu'à trois
Et regardes autour de toi
L'amour partout est là...
Ne l'oublie pas !