12 juillet 2017
LE CYGNE
Le cygne majestueux veille
Il est le gardien de ces lieux
L'étang se délecte de ce touché duveteux
A l'aube qui s'éveille
L'onde s'arrondie, reflète au soleil
L'ombre de cet ange bienheureux
Glisse sur l'eau d'un air sérémonieux
Il dresse son long cou, tend l'oreille
Au loin, le croassement d'une corneille
L'éveille au souvenir douloureux
Qu'hier ils étaient deux
Que ce matin, sa belle jamais ne s'éveille
Alors, le cygne se dresse
A croire qu'il rentrera glorieux
De sa ballade sur l'étang silencieux
Mais déjà se couche le soleil
Le cygne majestueux perd de sa merveile
Déploie ses ailes et d'un geste douloureux
Prend son envol vers d'autres lieux
Ou peut-être sa belle déjà s'éveille
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